ILS SE PERMETTENT TOUT PARCE QU’ON LEUR PERMET TOUT.
L’attaque par Tsahal du convoi humanitaire qui cherchait à briser le blocus de Gaza – au moins neuf morts et des dizaines de blessés, chiffres donnés par Israël – est une nouvelle preuve qu’encouragé par l’absence de sanctions, Israël va de plus en plus loin dans son oppression du peuple palestinien et met en danger la paix dans le monde.
Au lendemain du 11 septembre 2001, trois déclarations préfiguraient les développements actuels :
– Benyamin Nettanyaou, actuel premier ministre israélien, sans la moindre émotion à l’idée que nombre de ses coreligionnaires avaient dû périr dans les deux tours : « C’est une excellente chose pour nos intérêts » !
– Dan Rubinstein, spécialiste israélien de l’Autorité palestinienne, Haaretz, 12.9.01.
« Israël peut faire maintenant ce qu’il n’osait pas encore faire »… !
– Ariel Sharon, alors premier ministre à Shimon Pérès ministre des Affaires étrangères, inquiet d’éventuelles réactions américaines suite aux massacres par l’armée israélienne dans les territoires palestiniens, déclarait sur Kol Israël (Radio Israël) 3.10. 2001 :
« Ne vous inquiétez pas des pressions américaines sur Israël ».
« Nous le peuple juif, contrôlons l’Amérique et les Américains le savent » (1)…
Ces déclarations expliquent la situation actuelle et l’absence de sanctions envers l’État hébreu qui se permet d’affamer les habitants de Gaza depuis plus de deux ans avec le silence complice de l’Occident dit chrétien.
Trois faits récents révèlent ces complicités et les conséquences qui en découlent.
1° L’adhésion d’Israël à l’OCDE, or la moindre des choses, après l’attaque israélienne et le maintien du blocus alimentaire de Gaza, serait l’abrogation de cette adhésion. Il n’en est rien.
2° Il n’est plus question d’imposer une enquête internationale sur le massacre perpétré par Tsahal, l’Occident se contente de l’enquête annoncée par… Israël !
3° Dans ce contexte, l’assassinat par son chauffeur turc, de Mgr. Padovese responsable de l’Église catholique en Turquie, le 3 juin, donc trois jours après l’attaque israélienne du convoi humanitaire, apparaît comme une réponse contre ce représentant d’un Occident dit chrétien, complice d’Israël.
Voilà où mène cette politique sioniste que l’on retrouve dans nombre de milieux dits « nationaux » et «catholiques» de la part d’anciens engagés dans Tsahal lors de la Guerre des Six jours (2), (3).
Le monde juif, trompé par ses instances dirigeantes, est inconscient des dangers qui s’accumulent contre lui.
Le Bureau Politique des Cercles Nationalistes Français
et Philippe Ploncard d’ Assac, président.
(1) P.P. d’Assac – Le Complot mondialiste. S.P.P., BP 30030; 83952 La Garde cedex.
(2) Feu Serge de Bekecht et Bernard Antony.
(3) Michel Hubault, responsable du Parti de la France et Marine Le Pen membre de la Commission Europe-Israël du Parlement européen, du fait de leurs positions.