II – Définition du nationalisme

 

Le Nationalisme se définit comme l’ensemble des principes qui historiquement ont constitué la nation et lui permettent de se maintenir incorrompue dans ses caractéristiques nationales qui font ce qu’elle est.
Le nationalisme s’oppose donc à tout ce qui tendrait à défaire la nation.

Il s’oppose ainsi aux idéologies qui la nient, telle la démo-ploutocratie qui, sous la coupe des lobbies, philosophique et biblique, tendent à la remettre en question à chaque élection en prônant à la fois les séparatismes et le mondialisme qui ne peut s’instaurer que sur les ruines des nations.

adam-weishauptC’est ce que Adam Weishaupt, juif ashkénaze, né le 6 février 1748 à Ingolstadt en Allemagne, converti au catholicisme puis passé  à la maçonnerie, fondateur des Illuminés de Bavière, avait parfaitement compris en combattant l’émergence du nationalisme.

Il désignait comme adversaires de leur Internationalisme maçonnique – La République Universelle – qu’ils annonçaient, ceux qu’il appelait selon ses termes, les Nationalistes ou «partisans de l’Amour national».

Il les opposait aux partisans de «l’Amour général», les ancêtres de nos mondialistes d’aujourd’hui, dont il était.

Ce n’est pas parce que les Jacobins appelaient à «défendre la Nation en danger», qu’il faut les prendre pour des «nationalistes» !

La Nation qu’ils défendaient n’était pas la même, mais une Nation abstraite issue de la vision internationaliste, idéologique des Lumières, qui aboutit à la République Universelle.

Livre La République universelle d’Anacharsis Kloots
Livre La République universelle d’Anacharsis Kloots

C’était au point qu’Anacharsis Kloots, né d’une riche famille juive hollandaise, devenu prussien, l’un des principaux agitateurs révolutionnaires étrangers en France est fait citoyen français par la Convention après la publication de son livre La République universelle ! La logique révolutionnaire était déjà tournée vers les étrangers partisans de l’internationalisme opposé à la Nation.

Ainsi, non seulement la Nation idéologique des Jacobins n’a plus rien à voir avec la défense de la Nation Héritage, mais elle s’y oppose et tend à la détruire.

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À la différence du Patriotisme qui s’attache à défendre l’intégrité du sol national en cas d’invasion lors d’une guerre, le Nationalisme lui, s’attache à la défense de l’héritage intellectuel, moral, politique, religieux et artistique, qui définit le génie national et fait qu’une nation est différente de toute autre, de même qu’un individu est différent de tout autre, avec sa personnalité propre.

 Ces deux concepts devraient être complémentaires mais peuvent amener à des attitudes opposées en cas de guerre idéologique comme lors de la IIème Guerre Mondiale :

Ceux qui n’ont vu que l’invasion physique du territoire, ont rejoint De Gaulle sous la coupe des démocraties anglo-saxonnes et des lobbies qui avaient poussé la IIIème République à la déclaration de guerre à l’Allemagne, sans y être préparée.

De Gaulle au micro à Londres, ce qui lui vallu le surnom peu fatteur pour un militaire, de «général micro»
De Gaulle au micro à Londres, ce qui lui vallu le surnom peu fatteur pour un militaire, de «général micro»

– Ceux qui avaient compris que, si la France avait été envahie physiquement, c’est qu’auparavant une autre invasion, intellectuelle celle-là, l’avait désarmée et qu’avant toute reconquête, il fallait éliminer les faux principes qui l’avait affaiblie ainsi que les responsables de la déclaration de guerre.

Telle fut l’origine de la guerre civile franco-française de 1940-1945, dont les grandes démocraties anglo-saxonnes oeuvrant pour le compte de la ploutocratie cosmopolite mondialiste se sont servis pour nous affaiblir en utilisant comme leurre, le patriotisme de façade d’un De Gaulle. Cf. Chapitre VII – Documents pour l’Histoire, sur le mensonge gaulliste.

Ce drame franco-français allait culminer avec la boucherie de la Libération-Épuration organisée par les gaullo-communistes qui, sous une façade de «patriotisme», allait liquider les cadres nationalistes de la Révolution nationale et ramener au pouvoir dans les fourgons de l’Étranger, les responsables de la Débâcle de 1940, les communistes et les lobbies qui avaient désarmé la France.

On en subit aujourd’hui toutes les conséquences.

Le Nationalisme ne doit pas être confondu non plus avec le Séparatisme.

Trop souvent désignés du même nom par le monde politicomédiatique, les séparatismes des pays de notre ex-empire ainsi que ceux de la Corse, de la Bretagne, du Pays basque, etc…, sont attisés par le mondialisme pour nous affaiblir et mieux nous imposer ses « diktats » politiques et économiques.

Le pseudo « droit des peuples à disposer d’eux-mêmes » n’est qu’une machine de guerre destinée à soulever les ambitions séparatistes au profit du mondialisme pour affaiblir la nation.

Tel est le but de la Régionalisation, prélude à la création d’une ‘Europe supra nationale des régions, imposée par les différents gouvernements français, de gauche comme de la droite gaullo-libérale, au service du mondialisme apatride.

Il résulte de cette démarche qu’une nation dépecée en régions sera nettement moins puissante pour s’opposer aux menées mondialistes, la partie étant moins forte que le tout.

En d’autres termes : « L’union fait la force ».

Incapable de gérer l’argent des Français, le Pouvoir par le biais du régionalisme, allège son fardeau financier en le transférant aux régions sans que pour autant les impôts nationaux soient abaissés.

Le citoyen est une nouvelle fois berné, paie deux fois des services de plus en plus détériorés.

Pour bien cerner ce que représente le Nationalisme français, comprendre les raisons de son émergence dans sa volonté de défendre l’héritage national, il faut connaître :

– Les conditions historiques de l’apparition de la France en tant que Nation,
– Les principes qui l’ont constituée et sur lesquels elle repose,
– les raisons de l’émergence du nationalisme français à la fin du XVIIIème siècle.


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