La France ne naît pas « en 1789 » comme l’affirmaient naguère MM. Robert Badinter en 1995 et Henry de Lesquen, président du très gaulliste, libéral, maçonnique et républicain Club de l’Horloge (1)
Garde des Sceaux, défendant à l’Assemblée nationale son projet de loi visant à supprimer la peine de mort. La loi n° 81-908 du 9 octobre 1981 portant abolition de la peine de mort est promulguée le 10 octobre 1981. Il est le fils de Simon Badinter juif originaire de Bessarabie et de Charlotte Rosenberg. »
Ce que MM Badinter et Lesquen définissent là, n’est plus la France, construction historique façonnée par les générations passées, mais une construction idéologique abstraite qui nie l’héritage légué et tend à le détruire.
Le vicomte républicain…, Henry de Lesquen, «l’idiot utile» du sarkozisme au micro de Radio Courtoisie, l’ «opium des nationaux»
Si on peut le comprendre de la part du néofrançais Badinter dont la communauté a été émancipée par la Révolution, cela se comprend moins de la part d’un descendant d’une aristocratie créée pour services rendus au Roi et au royaume, pas à la Révolution.
La France n’est pas née non plus comme le voudrait une certaine Nouvelle Droite athée, ésotérico-gnostique, néo ou paléopaïenne, dans les chênes sous la faucille des druides cueillant le gui, ni d’une prétendue civilisation hyperboréenne (2), qui n’a jamais existé, pas plus que d’un mythique dieu Thor.
Qu’est-ce donc que la France ?
Il ne s’agit pas de l’inventer, mais d’en découvrir l’essence au travers des évènements qui l’ont façonnée.
La France, la plus ancienne nation politiquement constituée, naît en 496 avec le baptême de Clovis par St. Rémi en la cathédrale de Reims.
Nouveau Constantin, «brûlant ce qu’il avait adoré, et adorant ce qu’il avait brûlé», grâce à l’influence de sa femme Clotilde, son royaume devient le protecteur du catholicisme.
Son rôle dans l’extirpation de l’arianisme, hérésie diffusée par le moine Arius, qui infestait jusqu’ aux plus hautes sphères de l’Église, en est le meilleur exemple.
De ce fait, la France devient La Fille Aînée de l’Église, le nouvel Israël du Nouveau Testament, de la Nouvelle Alliance.
Ainsi se réalise l’alliance entre un dessein politique et un plan divin qui commence avec la promesse de Tolbiac, se concrétise par le baptême de Clovis, se perpétuera par le sacre des rois de France à Reims et sera confirmé par la consécration de la France à la Vierge Marie le 10 février 1638, par le roi Louis XIII.
Telle est la mission divine de la France monarchique qui la protégera tant que les successeurs de Clovis y resteront fidèles.
C’est du fait de son rôle en tant que Fille Aînée de l’Église, qu’il faut voir et comprendre la Révolution dite française (3).
Elle eut pour but de détruire la monarchie de droit divin, car elle était l’obstacle à l’utopique République Universelle, prônée par les instigateurs judéo-maçonniques de la Révolution.
Le mondialisme actuel en est la tentative d’aboutissement.
(1) Henry de Lesquen, Lettre d’Information du Club de l’Horloge, N° 40. (2) Affabulation de Dominique Venner qui ne repose sur aucune réalité historique. Une fumisterie pagano-athée. (3) P. P. d’Assac. Le Nationalisme français. Éditions S.P.P.