Communiqué du 19 juillet 2017 des Cercles Nationalistes Français

Le général Pierre de Villiers, Chef d’État major des Armées vient de démissionner.

Devant une nouvelle coupe budgétaire de près d’un milliard euros, après celles en cascades imposées par les Sarkozy et Hollande, le général de Villiers avait estimé lors de son audition devant les députés sur les problèmes de l’Armée, que trop c’est trop et qu’il ne pouvait couvrir de son autorité cette décision politique mettant en dangers nos troupes sur les différents théâtres d’opérations, par manque du renouvellement du matériel.

Furieux d’être contredit, le nouveau Président de la République, Emmanuel Macron, avait perdu toute mesure lui répondant sèchement :
Je considère qu’il n’est pas digne d’étaler certains débats sur la place publique”.
Je n’ai besoin de nulle pression et de nul commentaire”.

Il démontrait ainsi son peu de soucis envers la sécurité de nos soldats, ce qui de la part de cet élu des lobbies antinationaux et mondialistes, ne peut nous surprendre.

La question se pose : Le général de Villiers devait-il démissionner, ou bien rester pour continuer à s’opposer à la politique de démantèlement de l’Armée française ? Certes, il a agi en homme d’honneur en refusant de couvrir cette décision, mais en pratique, n’eut-il pas été préférable de refuser désormais toute nouvelle mission militaire imposée par le pouvoir politique pour des intérêts fort éloignée des intérêts nationaux ?

N’eût-il pas été préférable de jouer la partie de bras de fer, qu’affectionne si fort le coquelet qui nous gouverne désormais ?

Il semble que l’institution militaire, piégée par la fausse notion de « devoir de réserve » qui n’existe dans aucun manuel militaire, n’ait toujours pas compris que la République et ce qu’il y a de sous-jacent derrière elle, a peur de l’Armée, l’amoindrit dans ses effectifs, dans son matériel et la fatigue par des tâches qui ne sont pas les siennes, telle la prétendue protection des citoyens devant le terrorisme, si commode pour imposer la restriction de nos libertés.

En outre, le mélange des origines ethniques et religieuses dans ses rangs, fait que l’Armée française n’a plus aucune homogénéité et qu’en cas d’insurrection des banlieues on craint ce qui pourrait se passer.

Pour en revenir à la démission du général Pierre de Villiers, disons qu’elle a eu du panache, mais le Pouvoir s’en moque qui nommera un général de tout repos, franc-maçon ou catholique béni-oui-oui, comme le fut le général Benoît Puga (1). Rappelons aussi que le 11 mai 2015,que le général de Villiers avait reçu à Matignon en présence de Manuel Valls et Gilles Clavreul) une Hanoukia de la part de la « Conférence des rabbins européens« , groupe communautariste particulièrement engagé en faveur d’Israël et qu’il avait été chargé de la force Sentinelle au lendemain des étranges attentats de janvier 2015, accusée de passivité devant le Bataclan lors de l’attaque du 13 novembre 2015. Cf.

 

« LAÏCITÉ » : QUAND LE GÉNÉRAL DE VILLIERS ACCEPTAIT D’ÊTRE RÉCOMPENSÉ PAR DES RABBINS ÉTRANGERS. Mercredi 19 juillet, le…

Publié par Panamza sur mercredi 19 juillet 2017

 

Il ne semblait donc pas hostile à la politique menée par le Système.

Il ressort donc de la démission du général de Villiers, qu’à nouveau c’est uniquement la réduction des crédits militaires qui fait bouger la hiérarchie de l’Armée, pas l’orientation politique anti nationale du Pouvoir, comme je l’ai dénoncée dans mon livre L’armée française face à la destruction de la nation (1). Tant que la partie saine de l’Armée n’aura pas compris que le Pouvoir et ce qui se cache derrière, sont ses ennemis, comme ceux de la France, parce que par sa nature elle est garante de la pérennité de la nation, elle continuera, comme la nation, d’être la cible des politiques, pour les besoins du plan mondialiste.

La seule solution devant cette évidence, c’est celle que les armées, portugaise, puis espagnole, avaient été forcées d’adopter devant la destruction de la nation par le pouvoir politique, le coup d’État militaire appuyé par les forces vives de la nation (1).

Philippe Ploncard d’Assac
Président des Cercles nationaliste français.